Etape 24 : Refuge de Vénasque - Hospice de France - Traversée des Pyrénées entre GR et HRP

Etape 24 : Refuge de Vénasque - Hospice de France

Samedi 11 Juillet 2015

Etape 24 : Refuge de Vénasque – chemin du port – Hospice de France

Aujourd’hui rien ne presse puisqu’une courte descente nous attend pour retrouver Valérie et les garçons 800 mètres plus bas. La nuit partagée avec le groupe de Japonais a été la plus mauvaise de tout le séjour. Ces gens d’un certain âge n’ont pas respecté le silence et le repos du refuge. Rien de grave en soi puisque nous ne marcherons pratiquement pas en ce jour, mais cela gâche un peu la quiétude du site. Le temps de déjeuner copieusement, rassembler nos affaires et nous nous mettons en marche à 9 heures exactes. Il fait beau et déjà chaud au bord des étangs, mais la mer de nuages vers laquelle nous devons aller, annonce qu’il en est autrement en fond de vallée.

Plus de difficulté aujourd’hui, que du bon sentier orienté plein Nord. On va en profiter aussi longtemps que possible jusqu’au moment où nous plongeons sous les nuages. C’est un brouillard dense et humide qui ne laisse nullement entrevoir qu’il fait beau au dessus de 1800 mètres. Les nombreux groupes de randonneurs que nous croiserons, vont nous questionner sur la météo qu’il fait « en haut ». Cela va les motiver de savoir que c’est le soleil et le ciel azur qui les attendent quelques centaines de mètres plus haut. Pour nous c’est la morosité du gris qui va nous accompagner jusqu’au parking.

Nous arrivons à l’Hospice de France, terme de cet Acte 3, à 10h27. Ce sera le seul jour où nous rencontrerons le brouillard tenace, même si notre périple s’était poursuivi vers l’Ouest, nous n’aurions jamais connu cela. Ce sera aussi le seul jour où nous ne ferons que descendre. En définitive, on peut dire que nous avons été gâtés par une météo exceptionnellement belle durant nos 8 jours de marche.

Cet acte III nous aura comblés à tout point de vue, par la météo bien sûr, mais par la variété des paysages rencontrés surtout, ainsi que par le partage des journées passées avec Marc. Nous sommes arrivés à la moitié de cette traversée au long cours. A n’en pas douter, ce fut l’acte le plus technique de tous, que ce soit par les passages abrupts du côté du Mont Valier, par l’arête du Tuc de Marimanha, en passant par le vallon de Molières et pour finir par le Pas de Mahomet. Que nous réserve la suite ? Vivement l’acte 4 pour découvrir toujours plus vers l’Ouest, nos belles Pyrénées.